COMMENT PROTÉGER SON CAPITAL IMMOBILIER, INDUSTRIEL,COMMERCIAL ou BOURSIER AVEC les INSTRUMENTS FINANCIERS ?
La protection du capital est, de tous temps, la principale préoccupation que cherchera à obtenir l’investisseur. Il se protègera selon la nature de son investissement par des techniques d’assurances si le risque est opérationnel mais face aux risques financiers de contreparties et de retournement de marchés, quelles solutions ? Car la diversification des actifs et la pondération dans la granulométrie du « poids » relatif de chaque choix d’investissement sont des solutions partielles qui se heurtent évidemment à la raison : les portefeuilles ne sont pas incommensurables et le risque lié au choix de la résidence principale, pour le particulier, du principal matériel de production pour l’entreprise ou du portefeuille d’activités pour l’établissement financier, impose parfois une forte exposition strictement financière d’ actifs pouvant représenter plus d’un tiers des engagements totaux de l’investisseur. Il est alors intéressant d’introduire des techniques dites d’« inspiration boursière » dans la gestion des risques. On va donc extrapoler dans ce papier les techniques de protection des portefeuilles pour mieux utiliser les instruments évoqués et les combiner dans quelques cas précieux, lorsque la valeur d’un bien X représentant une part majeure (disons > 25% pour simplifier) d’une fortune Y, est exposée à des risques financiers tels qu’une baisse de valeur de l’actif principal, une absence de marché en situation normale, une spéculation pouvant faire grimper encore un actif qu’on s’apprête à vendre, ou des modifications de conditions économiques comme le taux de change, le taux d’imposition ou celui d’emprunts à taux variable. Mais le risque principal est bien sûr la perte totale, par l’obsolescence, concurrence, ou dévaluation de la valeur d’un patrimoine. En matière de portefeuille, l’approche classique en gestion des risques recommande une allocation significative des capitaux disponibles en obligations de haute qualité pour limiter les risques de baisse liés à la volatilité des actions. Cela revient à ce que le coût de la protection annihile la profitabilité de l’investissement ou en réduit considérablement l’intérêt !